PENDULE D'EPOQUE LOUIS XVI au COMMERCE ou... - Lot 258 - Actéon - Compiègne Enchères

Lot 258
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Estimation :
2500 - 3000 EUR
PENDULE D'EPOQUE LOUIS XVI au COMMERCE ou... - Lot 258 - Actéon - Compiègne Enchères
PENDULE D'EPOQUE LOUIS XVI au COMMERCE ou au CORSAIRE VERS 1775 En bronze ciselé et doré, symbolisant le commerce maritime, le cadran signé Jean Baptiste HELYE à PARIS, flanqué de la Fortune et d'un parchemin inscrit "Je vogue au grè de la fortune et protégé du dieu Neptune", flanqué d'un marin, reposant sur la nef d'un bateau ornée d'armoiries à l'avant et chargée de marchandises, un putto, la terrasse animée de flots, sur un socle en marbre blanc orné de rinceaux en bronze ciselé et doré, reposant sur des pieds cannelés Mouvement mécanique avec remontage à clé Hauteur : 48 cm Jean-Baptiste HELYE, reçu maître horloger en 1762 (manque le compas, la rame du marin et le bateau du putto, sonnerie à refixer) Notre modèle est proche de celui de l'ancienne collection Doucet. On connaît une caisse signée de Nicolas Bonnet avec un mouvement de Metra, datée de 1775. Un autre est reproduit dans «l'encyclopédie de la pendule française» de P.Kjellberg (p. 270), où le masque d'Apollon est remplacé par le profil de Louis XVI «protégeant la marine et la Liberté du Commerce». Une autre variante existe avec des canons armant le navire (cf. Vergoldete Bronzen, H.Ottomeyer et alii.). Le personnage du marin est par ailleurs utilisé sur un encrier, vers 1755-1760, et dû au célèbre bronzier Robert Osmond. Pourtant l'allégorie est significative: il faut y voir un soutien à la cause de l'indépendance américaine (1776) et à la défense de la liberté des mers, qui entraina la guerre avec la Grande-Bretagne (1778-1783). Les fabricants des « cabinets » ont donc su adapter à la mode et à l'actualité des éléments plus anciens, en les composant, et ce modèle de pendule fut à l'époque largement diffusé, avec ses variantes. Ainsi, des pendules royales, présumées uniques, ont pu être réalisées pour plusieurs destinataires: Roque, horloger de Louis XV, réalise à un an de distance la même pendule, la « France » pour le Roi, et « l'Angleterre » pour Georges III. Et le comte d'Artois eut aussi la surprise de voir chez son frère le comte de Provence, une pendule aux deux sphinx ailés de Lepaute, qu'il pensait réalisée spécifiquement pour Bagatelle.
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